Galerie Le Manège – Institut Français du Sénégal 3-5 rue Parchappe Dakar-Plateau
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Le titre de l'exposition fait référence à la démarche de Sembène Ousmane qui voyait le cinéma comme un "cours du soir", pour une partie de la population non scolarisée ou analphabète à laquelle il souhaitait s'adresser. Le cinéma comme système d'information populaire, comme lieu d'apprentissage, comme vecteur de liberté, de justice politique et sociale. Pour Cheikh Ndiaye, le cinéma c'est aussi le lieu physique de la résistance politique - sous Senghor, les mouvements et partis d'opposition y tenaient leurs réunions. Le rapport à l'archive, au patrimoine, se retrouve dans ses œuvres à la portée symbolique fortes puisqu'elles représentent des cinémas délabrés, détruits, ou transformés. "Mon parti pris, c'est que l'art est lié à la mémoire. C'est un dispositif mémoriel."
