La Gare Robert Doisneau 650 route de la Dordogne - 24370 CARLUX France
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L’exposition Les Murs parlent aussi se concentre sur une problématique orientée vers l’architecture. Elle réunit des œuvres mettant en lumière des espaces qui dégagent une atmosphère particulière, un « Genius Loci » ou esprit du lieu
François-Xavier Gbré, dont le travail a inspiré le titre de l’exposition, envisage l’architecture comme un témoin de l’histoire. Les bâtiments qu’il photographie sont désertés et portent en eux les traces de changements sociaux et économiques. Peu ou pas de personnages sur ses images mais l’humain demeure central dans sa démarche. « L’Histoire des Hommes est écrite sur les murs », précise l’artiste. Jo Ractliffe étudie également des sujets tels que la mémoire, l’histoire et l’instabilité sociale. Sa série Terreno Ocupado montre Luanda, capitale de l’Angola, cinq ans après la fin de la guerre civile qui a duré de 1975 à 2002.
Gundula Schulze Eldowy documente des villes d’Allemagne de l’est entre 1977 et 1990 et souligne les cicatrices laissées par la guerre et un régime autoritaire. Offrant un visage de Bordeaux, loin des circuits consacrés, Anne Garde fige les traces d’un passé en partie révolu aujourd’hui. De même, le carnet à dessin de Bertille Bak recense les façades de la cité minière de Barlin, à l’aube d’une campagne de rénovation globale imposée par une société de gestion immobilière. Alors que les maisons étaient initialement identiques, les locataires ont procédé, au cours des années, à de légers aménagements extérieurs qui les ont rendues chacune unique. Les vidéos d’Alexander Costello témoignent de la démolition programmée de tours d’immeubles. L’artiste, dos à la scène, reste hiératique et inébranlable, entouré d’une foule venue contempler le spectacle.
Jean Dieuzaide, Walker Evans et Raymond Depardon pratiquent, chacun à leur manière, leur travail dans le mouvement, l’exploration et le voyage. Leurs photographies présentent des lieux où l’empreinte de l’Homme demeure. C’est dans le contexte d’un reportage que Jean Dieuzaide sillonne l’Espagne en 1951, sous le régime de Franco. Par les sujets qu’il aborde et le regard qu’il porte sur la réalité, l’artiste est à rapprocher de la photographie dite humaniste. Walker Evans, célèbre pour ses images prises lors de la Grande dépression, s’engage dans une démarche documentaire, privilégiant une vision du réel caractérisée par la distanciation et la frontalité. Raymond Depardon privilégie une autre vision des USA, sous forme d’un « voyage – souvenir » en hommage à un ami décédé, immortalisant des lieux où ils étaient passés ensemble. Enfin, Deborah Turbeville et Martine Aballéa génèrent des espaces vides et fantomatiques. Les savantes mises en scène de Deborah Turbeville sont chargées d’une atmosphère de mystère, peuplées de souvenirs. L’artiste accentue leur côté suranné en les nimbant d’un flou, d’un grain et d’une tonalité particulière. Quant à Martine Aballéa, elle sature les couleurs de ses cartes postales de confinement pour créer des amorces de récits dans des environnements à la fois désuets et inquiétants.
Gundula Schulze Eldowy documente des villes d’Allemagne de l’est entre 1977 et 1990 et souligne les cicatrices laissées par la guerre et un régime autoritaire. Offrant un visage de Bordeaux, loin des circuits consacrés, Anne Garde fige les traces d’un passé en partie révolu aujourd’hui. De même, le carnet à dessin de Bertille Bak recense les façades de la cité minière de Barlin, à l’aube d’une campagne de rénovation globale imposée par une société de gestion immobilière. Alors que les maisons étaient initialement identiques, les locataires ont procédé, au cours des années, à de légers aménagements extérieurs qui les ont rendues chacune unique. Les vidéos d’Alexander Costello témoignent de la démolition programmée de tours d’immeubles. L’artiste, dos à la scène, reste hiératique et inébranlable, entouré d’une foule venue contempler le spectacle.
Jean Dieuzaide, Walker Evans et Raymond Depardon pratiquent, chacun à leur manière, leur travail dans le mouvement, l’exploration et le voyage. Leurs photographies présentent des lieux où l’empreinte de l’Homme demeure. C’est dans le contexte d’un reportage que Jean Dieuzaide sillonne l’Espagne en 1951, sous le régime de Franco. Par les sujets qu’il aborde et le regard qu’il porte sur la réalité, l’artiste est à rapprocher de la photographie dite humaniste. Walker Evans, célèbre pour ses images prises lors de la Grande dépression, s’engage dans une démarche documentaire, privilégiant une vision du réel caractérisée par la distanciation et la frontalité. Raymond Depardon privilégie une autre vision des USA, sous forme d’un « voyage – souvenir » en hommage à un ami décédé, immortalisant des lieux où ils étaient passés ensemble. Enfin, Deborah Turbeville et Martine Aballéa génèrent des espaces vides et fantomatiques. Les savantes mises en scène de Deborah Turbeville sont chargées d’une atmosphère de mystère, peuplées de souvenirs. L’artiste accentue leur côté suranné en les nimbant d’un flou, d’un grain et d’une tonalité particulière. Quant à Martine Aballéa, elle sature les couleurs de ses cartes postales de confinement pour créer des amorces de récits dans des environnements à la fois désuets et inquiétants.