Qu’avons-nous appris du Tassili ?
Une discussion avec Michel Barbaza, Houari Bouchenak et Dalila Dalléas Bouzar
Contrairement à l’art pariétal paléolithique européen, réaliste dans sa présentation mais abstrait dans son essence, l’art rupestre du Sahara central est volontiers narratif et intègre souvent de grandes compositions au sein desquelles la représentation du groupe social en action introduit à la dimension symbolique. En les situant dans les contextes environnementaux et culturels de la Préhistoire saharienne, la présentation évoquera ces compositions qui font osciller la réflexion entre « art de la guerre » et « culture de la paix ».
Après cette présentation de l’archéologue Michel Barbaza, l’artiste Houari Bouchenak questionne la notion du paysage, espaces-temps marqués par la mémoire, le déplacement et la trace, et de l’hospitalité, à travers la temporalité des “Lieux de l’écriture”, tels qu’exposés dans les écrits de l’écrivain algérien Mohammed Dib. Houari Bouchenak partage sa recherche sur l’écrivain, dont la poésie va au-delà des mots, en explorant l’intimité des choses et des êtres.