Our Rivers Share a Mouth / I nostri fiumi condividono una bocca
Sous la direction de Aigerim Kapar, Andria Nyberg Forshage, Jiayue He
Exposition finale de la 18e édition du programme de résidence des jeunes curateurs coordonné par Michele Bertolino
Exposition finale de la 18e édition du programme de résidence des jeunes curateurs coordonné par Michele Bertolino
Artistes : Maria Giovanna Abbate, Annalisa Cannito, Liryc Dela Cruz, Adji Dieye, Derek MF Di Fabio, Grace Martella, Genny Petrotta, Sandra Rilletti, Noura Tafeche, Valerie Tameu
Our Rivers Share a Mouth rassemble dix artistes situés en Italie pour réfléchir à la signification de la solidarité et du partage, au-delà et dans le respect des différences au pluriel et au singulier. L'embouchure est le point de rencontre d'une rivière avec une autre, tandis que la bouche est représentée comme la source de la parole. Leur juxtaposition évoque les relations à la fois différentielles et fluides qui lient les corps aux environnements, sédimentant les histoires dans les archives, se déplaçant entre les terres, des rivières aux mers, des souvenirs aux émotions, et du personnel au politique.
Dans leurs pratiques diverses, les artistes réunis dans l'exposition abordent les questions de la mémoire collective, de la justice environnementale, des corps agissants et des actions de solidarité communautaire. En se remémorant, en activant les archives et en exécutant des rituels de soin et de désir, les artistes abordent les héritages persistants de l'impérialisme et des infrastructures coloniales et la manière dont ils se reflètent dans les réalités postcoloniales à plusieurs niveaux. Pour faire face à ces réalités, il faut tenir compte de la destruction continue des mondes de vie et des écosystèmes par l'exploitation, l'extraction et la violence, ce qui affecte les conditions de vie des êtres humains et des êtres plus qu'humains.
Dans leurs pratiques diverses, les artistes réunis dans l'exposition abordent les questions de la mémoire collective, de la justice environnementale, des corps agissants et des actions de solidarité communautaire. En se remémorant, en activant les archives et en exécutant des rituels de soin et de désir, les artistes abordent les héritages persistants de l'impérialisme et des infrastructures coloniales et la manière dont ils se reflètent dans les réalités postcoloniales à plusieurs niveaux. Pour faire face à ces réalités, il faut tenir compte de la destruction continue des mondes de vie et des écosystèmes par l'exploitation, l'extraction et la violence, ce qui affecte les conditions de vie des êtres humains et des êtres plus qu'humains.
En suggérant des moyens imaginatifs pour transformer - pour queer, pour trans, pour abolir, pour réparer, pour affecter - les récits dominants, les artistes contribuent à la compréhension de la manière dont les luttes locales, mondiales, sociales et personnelles sont liées au-delà des frontières territoriales et des migrations de la connaissance.
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Sur des feuilles de soie blanche, Adji Dieye utilise des matériaux photographiques sélectionnés dans les archives nationales du Sénégal et dans ses archives personnelles, rappelant ce qui manque entre les réalités coloniales et les souvenirs individuels, interrogeant la formation, l'expérience et la représentation des identités de la diaspora.
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À l'occasion de l'exposition, une publication sert d'espace alternatif, d'embouchure ouverte, pour le partage et la collecte de matériaux. Ceux-ci comprennent des recherches artistiques en cours, des écrits poétiques, des images liées aux œuvres d'art, des documents personnels et d'autres discussions curatoriales, invitant les lecteurs à négocier leur propre compréhension des réalités rencontrées et à connecter leurs pensées au-delà de l'espace d'exposition physique.
