24 Bienal de Arte Paiz / Bienal de Guatemala : «El árbol del mundo» : Adji Dieye

« L'Arbre du monde » réaffirme le pouvoir de l'art contemporain à relier des histoires et des sphères d'expérience diverses, en promouvant l'unité et la compréhension entre les cultures, les époques et les espaces dans un monde de plus en plus divisé.

Le commissaire, Eugenio Viola, a indiqué :

« Aujourd'hui, la métaphore de l'Arbre du monde s'érige en symbole universel de notre interconnexion à travers les cultures, les temps et les espaces. Inspiré des cosmogonies ancestrales, ce symbole transcende les frontières traditionnelles en illustrant comment les dimensions spirituelles, matérielles, individuelles et collectives s'entrelacent au sein de notre expérience humaine partagée.
Le tronc, les branches et les feuilles de l'arbre reflètent nos diverses histoires, nos défis contemporains et nos aspirations. Ses racines évoquent la structure rhizomatique du réseau. Cette connexion entre le terrestre et l'éthéré crée un flux dynamique d'informations et d'idées, reflétant la nature cyclique de l'existence.
À l'image de l'Arbre du monde, l'art contemporain possède la capacité unique de relier différents aspects de l'expérience humaine. Il peut jeter des ponts entre le passé et le présent, le spirituel et le matériel, le mythe et la réalité, ainsi qu'entre les dimensions individuelles et collectives.
Le monde actuel est marqué par les guerres et par une inquiétante montée de l'intolérance à tous les niveaux : ethnique, social, culturel, politique, religieux et de genre. L'Arbre du monde symbolise le potentiel transformateur de l'art contemporain pour favoriser la compréhension, célébrer la diversité et inspirer le changement. Il érige des ponts qui unissent plutôt que des murs qui divisent, et constitue un appel à l'action pour promouvoir l'unité et l'inclusion. »

 

La 24e Biennale d'art Paiz présentera un large éventail de nouvelles commandes, réunissant des artistes internationaux de divers horizons et générations issus des cinq continents, et mettant en avant les voix des communautés autochtones et ancestrales, dans toute leur diversité de genres. La biennale engagera un dialogue critique avec l'histoire et les caractéristiques physiques des espaces qui l'accueilleront, abordant de manière approfondie les événements et préoccupations qui façonnent nos vies ; elle explorera les environnements dans lesquels les individus vivent et se déplacent, en fusionnant espaces publics et privés.
L'Arbre du monde affirme que l'art doit encourager l'empathie au sein du réseau complexe de langues, de religions, de cultures et d'histoires qui composent notre société globale, en promouvant la compréhension et la connexion dans un monde de plus en plus interconnecté mais fragmenté.
Cette Biennale incite l'art à stimuler l'inclusion, à bâtir des ponts entre des mondes éloignés et à réconcilier des perspectives diverses à travers les cultures et les époques.