6, rue des Petits champs, 75002 Paris
09:00 - 18:00
https://hicsa.pantheonsorbonne.fr/evenements/questionner-lheritage-colonial-lart-contemporain-prisme-enjeux-memoire
Questionner l’héritage colonial. L’art contemporain au prisme des enjeux de mémoire
Journée d'étude organisée sous la responsabilité scientifique de Maureen Murphy, Professeure et de Magali Ohouens, doctorante HiCSA
Galerie Colbert, salle Vasari
Depuis les années 1980 et le déploiement des études postcoloniales dans le champ de l’art contemporain, nombreux sont les artistes à questionner le lien entre passé colonial et présent. Tour à tour qualifiés d’« historiens » ou d’« archivistes », ces plasticiens puisent dans les archives photographiques, les récits de famille ou les documents d’archives, la matière pour faire ou défaire l’Histoire. Cette journée d’étude vise à questionner les rapports entre artistes et historien.ne.s de l’art en instaurant une série de dialogues autour de la pratique des intervenant.e.s et des questions de société qui les habitent : mémoire de la colonisation et des Indépendances, rôle des monuments publics dans l’histoire coloniale et post-coloniale, mémoire des figures dans l’histoire de la peinture et de la photographie, comptent parmi les thèmes qui seront abordés.
Programme
09h00 /
Accueil des participants09h30 /
Introduction Maureen Murphy (professeure d’histoire de l’art contemporain, université Paris Nanterre) et Magali Ohouens (doctorante en histoire de l’art, université Paris 1 Panthéon Sorbonne)10h00 /
La représentation des figures.Dialogue entre Anne Lafont (historienne de l’art, directrice de recherche, EHESS) et Roméo Mivekannin (artiste)
11h00 /
Représenter la mémoire coloniale.Dialogue entre Magali Ohouens (doctorante en histoire de l’art, Paris 1) et Thibaut Bouedjoro-Camus (artiste)
12h00 / Pause
14h00 /
La question des statues.Dialogue entre Bertrand Tillier (professeur d’histoire contemporaine, université Paris 1 Panthéon Sorbonne) et Katia Kameli (artiste)
15h00 /
Performer la mémoire des luttes panafricaines dans les années 1960 à 1970.Dialogue entre Nadine Atallah (historienne de l’art et curatrice, EESAB de Rennes et In Visu (CNRS/INHA)) et Yasmina Reggad (artiste)