Retour sur / La FIAC 2019: Ouattara Watts

Abidjan, Paris / New York / Abidjan, Paris. 

L'écho d'un rythme musical qui résonne de la vie à la peinture et inversement. Ces trois villes sont des nœuds névralgiques dans la carrière artistique de Ouattara Watts. Elles dessinent une géographie faite d'allers/retours et d'étapes ; une géographie fluide comme celles visuelles et spirituelles que l'on retrouve dans les œuvres de l'artiste. 

Sous la nef du Grand Palais, à l'occasion de la FIAC, c'est avec Paris que Ouattara Watts renoue des liens anciens : avec le Paris démiurge qui l'a accueilli lors de sa formation à l'Ecole des Beaux-Arts, avec le Paris précurseur aussi où Watts fréquente le monde de l'art contemporain et présente la première exposition de sa carrière il y a plus de trente ans ; avant de partir s'installer à New-York où il vit et travaille encore aujourd'hui. 

"Ma vision n'est pas reliée à un pays ni à un continent ; elle dépasse les frontières et tout ce que l'on peut repérer sur une carte. Si j'utilise des éléments identifiables pour mieux être compris, il s'agit toutefois d'un projet qui va bien au-delà. C'est le Cosmos que je peins." 

Ouattara Watts