Né en 1986 à Bouaké (Côte d’Ivoire), Roméo Mivekannin vit et travaille entre Toulouse (France) et Cotonou (Bénin). 

 

Après une formation en ébénisterie puis des études d’Histoire de l’art, Roméo Mivekannin choisit d’intégrer l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse. Parallèlement à ses études, il développe un travail personnel de création plastique, et expérimente plusieurs médium, de la sculpture à la peinture. À la suite de ses études, il se consacre à son activité de plasticien tout en commençant une thèse entre histoire de l’art, sociologie et architecture. 

 

Au croisement de la tradition héritée et du monde contemporain, Roméo Mivekannin intègre ses créations au sein d’une temporalité ancestrale, fabriquant ses propres rituels, en écho à la cosmologie vaudou, très présente au Bénin. Entre peinture, sculpture et installation, son univers est pluridisciplinaire et ambitieux. L’artiste joue avec les matières et cherche à bousculer les frontières établies entre les disciplines, afin d’opérer tant formellement que symboliquement un acte d’effraction qui lui est propre.  

 

Avec force et subtilité, l’artiste défait chaque fois un peu plus les fils de nos enfermements, et interroge ainsi nos héritages, collectifs et intimes. Les œuvres de l’artiste proposent une forme de stratégie de résistance qui mêle l’émotion au regard critique. 

 

Expositions récentes : 1-54 NY (New-York,2023), Paris + Basel (Paris, 2022) ; Effractions, Galerie Cécile Fakhoury (Abidjan, 2022) ; FITE, Musée Bargoin (Clermont-Ferrand, 2022) ; Picasso Remix, Biennale de Dakar, Dakar (Sénégal, 2022) ; Zoos humains, Africa Museum, Tervuren (Belgique, 2021) ; Re-création, Fondation Blachère (France, 2021) ; Hosties Noires, Galerie Cécile Fakhoury, Dakar (Sénégal, 2021) ; 1-54 Paris, Christie’s, Paris (France, 2021 et 2022) ; Les Âmes du peuple noir, Galerie Cécile Fakhoury, Abidjan (Côte d’Ivoire, 2020)