La Galerie Cécile Fakhoury est heureuse de participer pour la première fois à la foire Art Basel Miami qui se déroulera du 3 au 5 décembre 2025, avec une sélection d’œuvres inédites des artistes :
Dalila Dalléas Bouzar
Elladj Lincy Deloumeaux
Carl-Edouard Keïta
Rachel Marsil
Roméo Mivekannin
Cheikh Ndiaye
Ouattara Watts
À travers cette sélection d’œuvres inédites, les artistes de la galerie redessinent et questionnent les contours de l’histoire, la circulation des personnes, des images et des croyances, ainsi que notre rapport au temps et à l’espace.
Leur perspective unique vient résonner avec Miami, ville située au carrefour des Amériques, ouverte sur l’Atlantique et sur la Caraïbe. Ces artistes, souvent ancrés entre Afrique, Amérique et Europe, racontent des histoires personnelles et collectives qui s’inscrivent dans une histoire multipolaire et métissée.
Leur recherche passe notamment par le portrait et l’autoportrait comme outils d’investigation des identités et outil de pouvoir. Elle s’appuie sur l’archive et l’architecture mais également sur une exploration libre de la spiritualité et de la conscience. En dialogue avec les œuvres d’écrivains et penseurs venus de la Caraïbe tels que Glissant, Gilroy ou Césaire, ils prennent part à une discussion globale sur des sujets contemporains.
Ouattara Watts (1957, Abidjan) possède une pratique picturale dense, faite de symboles et de couleurs, afin d’explorer des liens spirituels qui transcendent géographies et nationalités. Influencé par ses origines ivoiriennes autant que par son appartenance à la scène artistique new-yorkaise, Watts a développé un vocabulaire pictural qui mêle abstraction, figuration et écriture plastique.
Cheikh Ndiaye (1970, Sénégal) propose une interprétation visuelle de l’anthropologie et de l’architecture, et raconte l’histoire sociale et culturelle des villes ouest-africaines à travers ses peintures. Le cinéma, en tant qu’objet et bâtiment, est un prisme privilégié pour raconter l’évolution des villes africaines des indépendances jusqu’à aujourd’hui.
Dalila Dalléas Bouzar (1974, Algérie) détourne les codes classiques de la peinture pour créer des formes réparatrices qui remettent en cause les récits dominants. Elle crée un espace de transmission et de réappropriation des corps féminins et colonisés.
Roméo Mivekannin (1986, Côte d’Ivoire) s’intègre par effraction dans l’iconographie occidentale et inverse le rapport entre regardeur et regardé. Ses peintures sur textile et sur velours laissent émerger de l’obscurité des corps qui reprennent possession de leur image.
Elladj Lincy Deloumeaux (1995, Guadeloupe) représente ainsi son entourage dans des portraits intimes, introspectifs et plongés dans la douceur d’une mémoire protectrice qui se charge souvent d’une texture de dentelle antillaise.
Rachel Marsil (1995, France) explore l’identité à travers une pratique vibrante et hybride mêlant textile, peinture et installation. Son travail plonge dans des archives familiales fragmentées et se réapproprie des récits personnels au-delà des regards extérieurs. Mêlant influences africaines et européennes, ses figures évoluent dans un espace entre mémoire et rêves.
